"Posséder c'est souiller. "
Le ciel s'assombrit, devient menaçant, on entend au loin de sourds grondements.
Le haut peuplier commence à tanguer.
Le haut peuplier commence à tanguer.
Les hirondelles s'affolent, elles volent bas, rasent les toits telles des fusées, fendent l'air qui se charge peu à peu d'électricité.
On entend non loin, des fenêtres se fermer, des volets claquer. Les grondements s'intensifient, se font plus présents. Les vitres tremblent dans leur cadre. L'air, lourd, est chargé d'électricité.
Le peuplier ne tangue plus mais ploie littéralement sous les assauts d'Eole. De furtifs raies de soleil, au loin, transpercent encore , tels des doigts inquisiteurs, l'horizon.
On entend non loin, des fenêtres se fermer, des volets claquer. Les grondements s'intensifient, se font plus présents. Les vitres tremblent dans leur cadre. L'air, lourd, est chargé d'électricité.
Le peuplier ne tangue plus mais ploie littéralement sous les assauts d'Eole. De furtifs raies de soleil, au loin, transpercent encore , tels des doigts inquisiteurs, l'horizon.
Je monte le son, l'orchestre philharmonia slovinaca prend toute sa mesure, et la 9ème de Beethoven emplie mes oreilles de notes qui s'émerveillent.
Soudain. Riche de ce que je n'ai pas. Je me sens vivant.