Vivre libre ou mourir

Vivre libre ou mourir
Article 35 Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs

samedi 12 novembre 2011

Michel Foucault, à propos ...


Ce message est en cours de finalisation ...



Ce film, (malheureusement coupé) lorsqu'il y est fait mention du "dispositif panoptique", me fait penser à l'ouvrage de Gérard Wajcman. Effectivement dans  "L'Oeil Absolu" Wajcman nous fait montre de l'opacité dans laquelle nous évoluons en cette ère de la dite "transparence". Un -monde sans limite- en somme comme dirait J.P Lebrun.
G.Wajcman:  l'oeil absolu (Denoël) ; J.P Lebrun: un monde sans limite (erès)

vendredi 11 novembre 2011

L'érotisme est  l'approbation de la vie jusque dans la mort.  G. Bataille



 

                    Ahhrrr, oui je sais mais je n'ai pas su trouvé mieux comme photos. A moins que comme qui dirait ... Non, c'est entre mon analyste et moi.(;-) En attendant , ce sont de jolies photos tout de même, don't they ?
Mais promis je m'attelle à trouver mieux . 

jeudi 10 novembre 2011

11 / 11 / 11

Jour du Souvenir

Le jour du Souvenir1 (en anglais Veterans Day, Remembrance Day ou Poppy Day), aussi connu comme jour de l'Armistice, est une journée de commémoration annuelle observée en Europe et dans les pays du Commonwealth pour commémorer les sacrifices de la Première Guerre mondiale ainsi que d'autres guerres. Cette journée a lieu le 11 novembre pour rappeler la signature de l'Armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale, en 1918.
Par tradition, il y a deux minutes de silence à 11 h, le 11e jour du 11e mois ; c'est à ce moment-là que l'armistice a été rendu effectif.
En parallèle, aux États-Unis fut instauré le Veterans Day qui est également célébré le 11 novembre.
En France et en Belgique, le jour est férié.

les mots et les choses

56°N - 4°E

                                                  Au gré du vent,
mais avec détermination,
                                                     les vieux gréements ...http://youtu.be/kVUZuVZWHkk           

lundi 7 novembre 2011

- November -

Novembre, mois crépusculaire où l'astre solaire et la nature sur terre semblent mourir dans une lente agonie. C'est aussi le moment où nos peurs ancestrales resurgissent , les ténèbres, la nuit ...
Survivrons-nous à l'hiver ? Nous reste-t'il assez d'amour ?...

samedi 5 novembre 2011

november

La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l’oreiller du mal c’est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent!
Aux objets répugnants nous trouvons des appas;
Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d’une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Serré, fourmillant comme un million d’helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de démons,
Et quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
N’ont pas encore brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas! n’est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes, ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde.

C’est l’Ennui!—L’oeil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
—Hypocrite lecteur, —mon semblable, —mon frère!

                                                                    C. Baudelaire